Dans un courrier adressé à tous les préfets le 23 mars dernier, Julien Denormandie encourage les bailleurs sociaux à identifier les locataires « en situation de fragilité et d’isolement afin d’anticiper les risques d’un confinement prolongé ». On le sait, les effets psychologiques du confinement auxquels s’ajoutent les préoccupations du quotidien telles que faire les courses, poursuivre des démarches administratives ou de santé et, pour beaucoup de parents, accompagner les enfants dans leur scolarité à la maison, représentent autant de risques pour tous et d’abord pour les plus fragiles d’entre nous.