C’est à l’appel de la Sous-préfecture de Lens début 2019 que Sia Habitat a mis en place un dispositif pour traiter le sujet du relogement des victimes de violences conjugales. Une cellule du commissariat de Lens identifie les victimes et transmet leur dossier à la Sous-préfecture. En raison du manque de place dans les centres d’hébergement, la Sous-préfecture se tourne alors vers les trois plus gros bailleurs de la région, parmi lesquels Sia Habitat. « Il s’agissait de quelques cas au début, puis nous avons commencé à recevoir plusieurs dossiers par semaine, raconte Florence Masson-Deledicq, responsable clientèle à la DT de Oignies, qui a pris en charge ce dossier au débotté. Nous n’avions pas prévu un dispositif pour répondre à cette problématique, nous nous sommes vraiment organisés face à la demande, en partant du terrain et construisant notre dispositif autour. »